Le cœur du film d’action des années 80.

Une chose que j’ai remarqué , beaucoup de films des années 80 d’action américain s’organisent autour de séquences de violences ou de torture du héros…..Conan le barbare, ou la mère de Conan enfant est décapité pour ensuite être mis en esclavage, Rambo qui subit l’ire violente d’un adjoint, ce qui le rend fou par la projection associative avec la guerre du Vietnam, et les tortures endurés dans ses geôles, Robocop où le héros est déchiqueté par des gangsters à coup d’armes à feux, c’est une sorte de rituel pour attaquer la dignité du héros , le rabaisser pour que le public comprenne la lutte vengeresse contre ses persécuteur.

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Cette loi du talion me parait être central dans nombres de scénarios du film d’action post-moderne des années 80.
Ces films ressortent l’idée que l’homme ce construit dans la densité de la douleur, cette vulnérabilité qui devient invulnérabilité est un concept très présent dans ces métrage ou l’action prime.
Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, Bruce Willis, Van Damme, Seagal, des acteurs «sportifs» qui s’exhibent dans l’action , en sont les dignes représentants, ces « surhomme « sont dotés d’une puissance physique, d’une agressivité qui fait la joie d’une présidence de Reagan qui ne manque jamais dans ses discours de prendre appui sur ces éléments de virilités filmique pour en accentuer l’effet.
Le maitre de guerre est une parfaite parabole idéologique pour l’état d’esprit régnant dans les hautes sphères américaine de l’époque….
Des jeunes marines entrainés par Eastwood montre l’esprit guerrier et combatif du soldat, qui dans un altruisme extrême sans va délivrer l’ile de Grenade de ses horribles communistes!

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Un fantasme moralisateur qui fut souvent raillé dans le monde, bien que je trouve divertissant le spectacle souvent dynamique de ces films, je n’ai jamais compris comment les propos d’opinions sous-jacent dans ces productions pouvaient toucher qui que ce soit!!!